La sédentarité est un mal du siècle. Elle désigne l’inactivité d’une personne assise ou couchée plus de 7 heures dans la journée et affecte un tiers de la population en France, plus encore dans la catégorie des 15-21 ans. Véritable fléau auquel les écrans ne sont pas étrangers, elle augmente le risque de contracter des maladies graves. Un conseil : lâchez votre mobile et… soyez activement mobile ! Se déplacer en pédalant permet de joindre l’utile et le bienfaisant : vous pratiquez une activité physique en effectuant le trajet voulu.
La statistique est inquiétante : 95% de la population française adulte est exposée au risque d’une détérioration de sa santé par manque d’activité physique. Les habitants des bassins de vie ruraux sont particulièrement touchés par la sédentarité. L’utilisation de véhicules intermédiaires à mobilité active peut y remédier.
L’activité physique, déterminant de santé, appartient à l’arsenal thérapeutique non médicamenteux pour la prise en charge de patients atteints de maladies chroniques. Elle contribue aussi à réduire les risques de survenue de la plupart d’entre elles.
L’activité physique n’est pas (que) du sport ! Croyez-en les définitions validées par l’Organisation Mondiale de la Santé et, en France, par le Programme national nutrition santé. L’activité physique consiste à bouger, elle inclut aussi bien les sports de loisirs que nos déplacements de la vie quotidienne.
Pour battre en brèche la sédentarité, chacun doit consacrer à l’activité physique un minimum de :
150 minutes à intensité modérée par semaine
30 minutes quotidiennes de marche rapide ou de vélo pour les adultes, à raison d’au moins cinq jours par semaine
60 minutes quotidiennes pour les enfants et adolescents.
Le comptage des pas est un levier de motivation pour bouger. Il est admis que 6 000 pas journaliers représentent un niveau d’activité suffisant. Plus de la moitié des Français de 15 à 75 ans n’atteignent pas ces minima requis.
Précision au passage : pratiquer un sport à raison de deux heures, deux fois par semaine, n’empêche pas d’être sédentaire si l’on reste assis les autres jours au prétexte de récupérer. Pour une bonne santé, il importe à la fois de restreindre la sédentarité et d’augmenter le niveau d’activité physique.
Plusieurs véhicules intermédiaires sont à mobilité active : avancer nécessite de pédaler. Cela constitue bien une activité physique et non un sport : l’effort requis, qui est gradué en fonction du niveau d’assistance que l’usager demande, est comparable à celui d’une marche. De plus, les sièges des véhicules intermédiaires à pédales sont bien plus confortables que les selles de vélo !
De leur propre aveu, toutes les personnes qui ont essayé un véhicule intermédiaire à mobilité active, non sans craindre de devoir fournir un effort physique important, ont été surprises par la facilité du pédalage, quelle que soit la charge du véhicule (transport d’un autre adulte et de bagages).
Pour aller plus loin, consultez le (agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail),
